Liesse dans les rues

Le peuple etait dans la rue aujourd'hui.

On fêtait la nomination de Xiu-Juan, le forgeron de la ville, en tant que nouveau bourgmestre de la Cité. Pour certains observateurs, c'était la preuve qu'Umiis restait encore majoritairement attachée au Culte du Triangle, bien que la religion des Hughenots aient gagné du terrain au cours des derniers mois.

Les enfants courraient dans la rue en jetant des poignées de fleurs aux senteurs tenaces. Les femmes avaient sortis leurs plus beaux atours. Nobles et roturiers se cotoyaient en cet instant unique pour célébrer ensemble une nouvelle ère pour la Cité.


Tous attendaient beaucoup du nouveau bourgmestre, mais peu savient l'ampleur du défi qui l'attendait..

Aya se promenait dans la rue son katana à la ceinture. Elle regardait de-ci de-là voir s'il n'y avait personne qu'elle aurait pu rencontrer à Samariis quand elle avait permis aux autres filles d'aller saluer la naissance des enfants de Silmeria au 1 boulevard du trône.

Xiu-juan sortit du concile des citoyens et il se dirigea vers la manifestation spontanée qui avait débuté suite à l'annonce de sa victoire. La senteur de fleur caractéristique à cette ville monta à ses narines et il fut heureux de se trouver en ce lieu.

Il s'avanca et se méla à la foule, il aimait cela. Au bout d'un moment il monta sur une charette qui trainait et fit un discour attendu

"Citoyens, je suis heureux d'avoir été choisi pour être votre nouveau bourgmestre et j'espère que je ne trahirais pas votre confiance. Comme vous le savez je suis forgeron et donc un humble habitant de cette ville comme vous tous. Je ne me suis pas présenté aux élections sur un coup de tête et j'ai bien mesuré l'ampleur du travail à accomplir.

Je compte sur vous, nous sommes tous fier d'être citoyen d'Umiis, nous allons tout faire pour la rendre forte et qu'elle rayonne de mille feu. Je remonte mes manches et je vais travailler d'arrache pied pour parvenir à nous donner cette autonomie que nous recherchons."

Il y avait en effet beaucoup de choses à faire mais un petit discour pour débuter vallait mieux qu'un long monologue qui aurait finit par endormir tout ce beau monde, aujourd'hui l'heure était aux festivités.