La chapelle des Huguenoths

Clan des loups-garous Clan du swaziland Clan Azurie Clan Capriccio Clan des Serres d'Argent Clan Nebulis Orbis Clan Kagezuma Clan de Midgard

*

Un fonctionnaire de la ville approcha et se presneta devant la chapelle.

"Salutations. J'aurais besoinde quelques informations supllémentaires quant à votre culte, pour les archives municipales. pourriez vous m'en dire un peu plus, seigneur ?"

Oui bien sûr monsieur.
Mais entrez donc ne restez pas sur le parvis, venez et assoyons-nous.
Après s'être installé, les deux hommes commencèrent à s'entretenir sur le culte d'Orzova.

"Et bien, pour commencer, sachez monsieur que notre religion est une religion sans écriture.
De ce fait, il n'existe aucuns ouvrages sacrés, aucunes traces écrites, et nous tenons à ce qu'il en soit ainsi pour toujours.
Mais je puis vous donner les éléments qui vous permettrons peut être d'appréhender au mieux cette caractéristique religieuse.
En fait, nous pensons que les écrits sont indignes de la religion, car ils ne tiennent pas compte des mutations dont fait l'objet à la fois la communauté religieuse, mais aussi les rites et autres préceptes religieux, en soit la religion dans l’ensemble de ses aspects, d’ailleurs nous appelons cela l’ « holisme », c’est selon nous ramener la connaissance du particulier, de l’individuel à celle du tout dans lequel elle s’inscrit.
Bien, pour nous la Parole est un support bien plus subtil. Elle tient compte de toutes les mutations que subit une religion, et ce d'une part parce qu'un rituel lorsqu'il est exécuté, il est exécuté par des Hommes, des Hommes qui s'approprient l’acte singulier du rituel par des gestes et des mots qui leurs sont en partis propres, d'un point de vue dynamique l'on pourrait considérer qu’il y ait une sorte d’appropriation du rite par ses acteurs.
Et c’est en ce sens qu’il serait pauvre d’écrire tel ou tel rite s’exécute ainsi et pas autrement, alors qu’au fil des décennies le rite en question sera toujours exécuté différemment et ce en fonction du tout dans lequel il s’inscrit, comme par exemple le contexte particulier, et les acteurs et co-acteurs particuliers qui exécuteront le rite.
A ce titre, nous aimerions qu’il ne soit rien rédigé sur notre religion cher monsieur, et ce, pour les raisons que je viens de vous évoquer.
Par contre, nous ne sommes pas contre le fait de faire découvrir notre religion au monde, mais uniquement par le biais du langage.
Dans ce cas, si vous le souhaitez, je puis vous donner quelques éléments particuliers de notre religion.
Le voulez vous ?

"Non , hélas, seigneur, je n'ai le temps. je vous demandais cela pour les archives, mais je ne puis entrer dans une discussion theologique sans me mettre à dos toute ma hiérarchie. je vous souhaite de trouver votre place en notre cité seigneur,
je vous salue.

le fonctionnaire fit une révérence puis s'eclipsa

Au plaisir cher monsieur, j'espère qu'un jour vous me ferrez l'honneur de partager une tasse d'un breuvage dont notre communauté religieuse a le secret.

Le temps s’écoula…

Ali, qui se trouvait isolé dans un coin de la chapelle, priait Orzova.
Il était inquiet quant à l'avenir d'Umiis, car les pillards avaient déjà commencé leurs attaques.
Pour l'heure, aucuns pillards n'étaient venus troubler la quiétude des religieux qui se recueillaient en silence en ce lieu.
Qu’adviendrait-il d'eux si personne ne venait à s'inquiéter de leurs sorts.
Qu’adviendrait-il d'Umiis, si les pillards gagnaient la bataille.
L'isolement de la chapelle commencé à peser en ces circonstances troubles.
Que faire, qu’avaient-ils à attendre tous ces religieux en toges brunes.
Prier, et encore prier.
Seul Orzova pourrait les aider, et les soutenir face à leurs inquiétudes grandissantes, il ne fallait pas laisser le doute s’installer, et louer le seigneur qu’Umiis ne soit pas encore défaite face aux assauts de ces vils bruts sanguinaires.

Les portes s'ouvrirent brièvement, laissant passer les derniers rayons d'un soleil rougeoyant. Nakurai entra dans la chapelle et referma aussitôt derrière lui. Il remonta ensuite silencieusement l'allée centrale pour se retrouver près de l'autel.
Là, il s'arrêta un instant, savourant en silence la tranquillité de l'édifice. Il venait de passer les quatre dernière nuits en pleine nature, s'accordant de rares instants de repos, restant sur le qui vive pour ne pas se laisser surprendre. Il ne savait pas combien de temps il aurait pu encore tenir, mais l'hirondelle était « tombée » à point nommé (au sens littéral du terme, en fait, car elle avait été abattue en plein vol par des archers ennemis. Le guerrier avait d'ailleurs dû semer la patrouille de va-nu-pieds avant de pouvoir se diriger vers la chapelle).
Il regarda enfin autour de lui et avisa un homme en train de prier. Ce dernier ne donnait pas l'impression de l'avoir entendu, mais le feyakin ne pouvait savoir si c'était effectivement le cas ou bien s'il s'agissait d'une marque de respect. Il s'approcha:

« Salutations, mon frère. » chuchota-t-il. « Je cherche Ischtar. Elle doit m'attendre pour superviser la défense de la chapelle. Pouvez-vous me mener jusqu'à elle? »
Il prit soudain conscience qu'il avait une faim de loup, et que ces journées passées à courir dans les bois n'avait pas arrangé sa tenue. Il espéra qu'Ischtar ne s'en offusquerait pas, et que cette première entrevue ne serait pas trop longue...Son guide tourna brusquement sur la gauche, le tirant de ses pensées. Il lui emboîta le pas.

Ali s'arrêta net, puis il considéra avec beaucoup d'intérêt l'homme qui se tenait en face de lui.

"Enfin vous voilà, ho, monsieur, cher frère...
Je désespérai de vous voir un jour...
Ischtar...Il prit tout à coup un air songeur.
Dame Ischtar n'est malheureusement pas avec nous. Elle est retenue par les fortifications d'Umiis.
Elle est au centre des combats, et nous prions chaque jour Orzova pour qui lui accorde grâce.
Nous ne sommes que quelques religieux ici, loin de tout.
Loin de notre bien aimée chambellane.
Mais l'heure n'est pas à l'apitoiement, vous devez mourir de faim, cela se lit sur votre mine...et surtout cela s'entend... .
Bien suivez moi noble seigneur, je vais vous conduire à notre salle de repas, vous pourrez y manger à satiété.
Allons, allons, pressons le pas, je ne veux pas vous faire endurer le calvaire de la faim plus longtemps."

Nakurai et son guide arrivèrent finalement aux cuisines. Là, le guerrier prit place à une longue table de bois qui s'étendait devant la cheminée. Le cuisinier de la chapelle déposa imédiatement une grande miche de pain noir, un morceau de fromage et un pichet de bierre, puis il découpa une tranche de viande sur l'animal qui cuisait dans la chemniée et la déposa encore fumante sur la tranche de pain, après quoi il retourna vaquer à ses occupations.
Nakurai observa le tout, puis finit par se lever, prit un pichet vide sur une étagère à l'autre bout de la pièce, le remplit d'eau claire et, enfin satisfait, revint s'asseoir à sa place. Il se tourna ensuite vers l'homme qui l'avait accueilli:

"Vous me voyez attristé d'apprendre que Dame Ischtar courre un tel danger. Malgré tout, dans son message, elle m'a explicitement demandée de protéger la chapelle du mieux possible, et c'est ce à quoi je vais m'employer. Lorsque tout sera prêt, et si la situation n'a pas évolué, je tenterai de m'introduire dans Umiis pour aller à sa recherche. J'ai entendu parler d'un souterrain qui pourrait s'avérer utile, encore que je ne sache pas exactement où il se trouve."

Nakurai se tut un instant, repassant en esprit toutes les informations dont il disposait. Puis il se tourna de nouveau vers son interlocuteur qui n'avait toujours pas bronché:

"Je tiens à vous prévenir que les pillards ne sont pas loin. J'ai rencontré de nombreux groupes en venant jusqu'ici." sans attendre de commentaire, il poursuivit:
"Bien, à présent, je vais faire honneur à ce repas. Pendant ce temps, je veux que vous alliez me chercher certaines informations. Je veux savoir le nombre exact de personnes présentes dans la chapelle, et donc que je dois protéger. Je veux également un plan, même sommaire, de l'ensemble du bâtiment, sous-sol compris. Parmi les membres recensés, je veux que vous m'indiquiez ceux qui ont déjà une expérience militaire, et ceux qui, pour une raison ou une autre, sont dans l'incapacité de combattre. Il me faudra également une liste des réserves de nourriture et de fournitures dont nous disposons. Je vous laisse le choix de la présentation. Orale ou manuscrite, peu m'importe. Exécution."

Après quoi il mit tout en oeuvre pour faire aux vivres le plus grand des honneurs.

Après avoir mis la main sur le plan de la chapelle, Ali revint voir Nakurai.

« Tenez cher maitre, le plan des lieux :

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/88/Apsidal_chapels.png

Il s’agit d’une bâtisse dont l’agencement est dés plus humble, voyez, il n’y a pas de sous-sol.
Notre cuisine est là dans la partie nord du transept, la partie sud quant à elle est l’endroit où se trouvent nos couches.
Ensuite, et bien, voyez par vous-même, l’édifice comporte une cheminé dans la cuisine, l’entrée principale est à l’ouest, il y a une entrée secondaire par la cuisine, qui mène au potager.
Voilà, je pense que je vous ai tout dit concernant l’architecture de notre chapelle.

Oui, vous vouliez ensuite savoir combien nous étions, et bien nous sommes quatre.
Il y a Kanthanc, Klaushter, Martenisas, et moi-même.
Nous sommes tous âgés d’une trentaine d’années environ, aucun handicape physique nous accable.
Je pense que nous sommes tous disposés à suivre vos ordres.
Dois-je les faire appeler ? »

Nakurai faillit avaler sa dernière bouchée de travers. Umîis était en état de siège, des milliers d'hommes battaient la compagne environnante, lassés d'attendre au pied des murs de la cité, à la recherche d'une distraction et de trésors à piller, et il devait tenir avec...quatre hommes.
Il laissa sa formation reprendre le dessus.

"Oui, s'il vous plaît". il réfléchit pendant que Ali allait chercher les autres habitants de la chapelle. Lorsque ces derniers revinrent dans la cuisine, il était prêt:
"Bien. Je vous laisse deux heures pour accomplir les tâches que je vais vous confier. On se retrouve dans deux heures devant l'autel. Martenisas..." il laissa un blanc le temps que l'interpellé se fasse connaître.
"Tu vas prendre tous les objets de valeurs qui se trouvent dans la chapelle, tu les emballes dans un tissu, une couverture, n'importe quoi pourvu que ce soit bien fermé et que cela laisse le moins possible perçer l'humidité, puis tu les enterres dans le potager dans un endroit où la terre a été remuée. Exécution." L'homme confirma puis s'éloigna.
"Kanthanc..." Kanthanc fit un geste. "Tu vas rassembler couvertures, tapis, tout ce qui peut servir à camper. On va faire un petit séjour dans les bois derrière la chapelle. Lorsque tu auras fini, tu prends Martenisas avec toi et vous rassemblez le plus de vivres possible. Notamment les fruits et légumes du potager. Si vous avez une mule, ou une monture de bât, harnachez le tout dessus."
Kanthanc sortit à son tour. Se tournant vers le dernier homme, Nakurai lui donna ses instructions;
"Klaushter. Toi tu vas rassembler les armes. Je suppose que dans une chapelle, vous ne disposez pas d'un arsenal complet, donc une fois que tu auras terminé, tu montes sur le perchoir le plus haut que tu peux trouver et tu fais le guet. Si tu vois une menace, redescends prévenir les trois autres, mais NE VOUS MONTREZ PAS !! Sortez par la cuisine et cachez vous dans les bois." Klaushter approuva puis quitta la pièce.
se tournant vers Ali, Nakurai enhaîna:
"Quant à nous, nous allons faire une reconnaissance dans les bois. Il me faut un endroit qui ne soit pas très loin de la chapelle, touffu, et dans lequel on puisse tenir à cinq sans se marcher dessus. Avez-vous des animaux ici? Chiens, chevaux, animaux de basse-cours, ou autres ?" Préférant éviter toute discussion ultérieure, il prit les devants:
"J'aimerais préciser une chose. A cinq, nous ne ferons pas long feu. Qu'ils soient une armée, ou une vingtaine ne change rien. Nous allons garder un oeil sur la chapelle, et si nous pouvons intervenir, nous le ferons. Mais je préfère nous garder en vie plutôt que de nous sacrifier pour des pierres. Cela pose-t-il un problème? Sinon, allons-y. Je ne sais pas de combien de temps nous disposons, mais plus tôt nous serons prêt et mieux cela vaudra."

Oui mon seigneur, je sens en vous l’âme d’un grand maitre d’armes, aussi nous exécuterons vos ordre comme s’ils provenaient de notre père Orzova le Saint des Saints lui même.
Partons sans plus attendre chercher de quoi nous terrer, en attendant que les armées Samaréennes déferlent sur ces vils moribonds. Nous prierons pour le salut de leurs âmes.
Qu’Orzova leurs accorde une mort rapide et digne face à l’armée qui nous délivrera de leur tyrannie infâme.
Partons…

Nakurai fut rassuré de constater que les habitants de la chapelle se fieraient à lui. La survie passait souvent par une obéissance très stricte.

Il continua donc:
"Ou du moins, laissons les croire que nous sommes partis. Si des fidèles cherchent l'abri offert par notre seigneur, il est nécessaire que nous puissions leur offrir. Les temps troublés sont ceux pendant lesquels les hommes ont le plus besoin d'espoir et de soutien. Nous allons trouver un emplacement convenable pour notre campement et nous y installer avec l'aide des trois autres. Ensuite, je vous montrerai comment épier sans se faire voir. en y travaillant quelques heures, on devrait pouvoir obtenir un résultat acceptable. Dans les jours qui viennent, nous organiserons des tours de garde à la lisière des bois. Cela nous permettra à la fois de veiller sur la chapelle, et en même temps d'accueillir les fidèles égarés."
Ayant exposé son plan, il sortit sans perdre de temps, accompagné de son guide.

Au bout de quelques temps, ils finirent par trouver un emplacement correct. Il était situé à environ une demi-heure de marche de la chapelle. C'était une infractuosité de la roche, dissimulée par des taillis suffisament épais. Le passage permettait d'accéder à une sorte de cercle formé par les rochers.



"Bien. Le sable sur le sol nous empêchera d'avoir trop froid et nous protègera de l'humidité. C'est une bonne chose, car je crains que nous ne puissions pas faire de feu dans les jours à venir. Voire plus..." Nakurai s'ainterrompit un instant, observant le ciel.
"Nous avons encore un peu de temps avant la tombée de la nuit. Commencez à dégager un passage le long de la paroi, de manière à ce que cela ne soit pas trop visible. Nous le recouvrirons ensuite de branches ramassées un peu plus loin. Pendant ce temps, je vais voir comment s'ne sorte nos trois compagnons, et nous vous rejoindrons ici avec du matériel pour commencer notre installations. Si vous avez terminé avant que nous ne revenions, essayez de voir si la roche ne forme pas un toit naturel un peu plus loin. Cela sera plus pratique que de le construire nous même. "
Sur ces mots, il salua Ali puis prit le chemin de la chapelle.

Klaushter avait rassemblé les armes et les avaient entreposés derrière l’autel, puis il était monté au clocher afin de faire le guet.

Kanthanc harnacha la mule de tout ce dont Nakurai avait fait mention.
Il aida Martenisas à rassembler les vires du potager et toutes les viandes séchées ou fumées qu’ils avaient à la chapelle.

Martenisas avait quant à lui, avant de se joindre à Kanthanc, rassemblé tous les objets précieux du culte, et les avaient comme l’avait indiqué Nakurai soigneusement emballé dans des couvertures avant de les avoir dissimulé dans le potager à l’abri des considérations indiscrètes.

Enfin, Martenisas et Kanthanc après avoir exécutés les ordres de Nakurai en moins de temps qu’il ne le fallait, attendirent son retour derrière l’autel, comme il avait été conclu.

En arrivant près de la chapelle, Nakurai ralentit le pas et observa les alentours. La lisière des bois faisait face à l'entrée de la chapelle, une distance d'environ cinquante mètres séparant les deux. De l'autre côté, les murailles d'Umiis se dressaient, distante d'un demi kilomètre environ.
On pouvait entendre au loin le grondement des soldats qui se battaient. Il espérait que les combats seraient bientôt terminés...
Regardant le haut du clocher de la chapelle, il fut satisfait de constater que Klaushter n'était pas visible. "A moins qu'il n'ait pas encore terminé de rassembler les armes?" s'interrogea amèrement le guerrier.

Il entra dans la chapelle, avisa les deux Youlons et s'avança dans leur direction.
"Tout est prêt?" interrogea-t-il?
"Oui, Nakurai" Répondit Martenisas pour les deux hommes.
"- Où est Klaushter?
- Dans le clocher, il guette" Nakurai sourit légèrement. "Bien. Ali et moi avons trouver une enmplacement dans les bois. Martenisas, vas chercher Klaushter. Nous partons dans dix minutes." Le capitaine se dirigea ensuite vers les armes et s'harnacha d'un gros sac qu'il plaça en bandoulière autour de ses épaules. Il prit ensuite un second paquet et sortit de la chapelle, suivit de Kanthanc.
Quelques minutes plus tard, les deux derniers habitants de la chapelle sortirent également, chargés du reste des affaires.
"Parfait, allons-y. Laissez les portes ouvertes. Si des pillards veulent vraiment détruire la chapelle, ce ne sontpas les portes qui les arrêteront. Mais si des fidèles arrivent ici, ils toruveront la porte ouverte en attendant que l'on vienne les chercher." Joignant le geste à la parole, Nakurai s'éloigna d'un pas rapide en direction de la forêt. En chemin, il leur fournit quelques explications sur le déroulement des jours, voires des semaines qui allaient suivre.
"Vous allez devoir apprendre à vous cacher et à vous déplacer sans laisser de trace, ou le moins possible. La forêt est peut être le milieux où il est le plus aisé de suivre une personne à la trace, car en plus des diverses empreintes laissées sur le sol, on laisse des traces de son passage dans la végétation. Les branches cassées, les feuilles arrachées, les toiles d'araignée déchirées, des peluches de vêtement qui restent accrochées, les exemples sont nombreux. Et c'est d'autant plus comliqué lorsqe l'on est chargé. après notre arrivée, nous reviendrons enseble sur nos pas, et je vous montrerai les indices que l'on laisse derrière soi, et comment les effacer. Pour l'instant, éviter simlement de mrcher dnas des endroits trop meubles, et si vous sentez une résistance au niveau des brousailles, essayez de vous dégager en douceur plutôt que de tout arracher."
Après quarante-cinq minutes de marche, environ, les quatre hommes arrivèrent à destination. Longeant la roche, ils empruntèrent le passage qu'Ali avait créé à leur intention.
Ils passèrent ensuite du temps à disposer les couvertures, les draps et les branchages récupérés par Ali lors de son élaguage pour construire lieu de repos et toit (ils n'avaient malheureusement pas trouver de roche permattant de les protéger des intempéries). Enfin, Nakurai rassembla les dernière branches et tissa une sorte de bouclier végétal qu'il disposa à l'entrée du passage. Le lendemain, il revint ensuite sur ses pas en compagnie des Youlons, de manière à leur inculquer les bases du déplacement en forêt. Toute la matinée, il leur montra comment lever les branches plutôt que de forcer le passage, comment marcher sur les feuilles mortes plutôt que dans la terre meuble, comment arracher une brindilles cassées sans laisser de trace, amortir le bruit de leur pas en se déplaçant sur les mousses et les racines...
Ils revinrent ensuite au campement et prirent leur déjeuner. Nakurai estimait qu'un après midi passé à s'entraîner serait suffisant pour ce qui les attendaient. Les Youlons apprenaient vite, mais ils n'étaitent pas habitués à la marche furtive en forêt, ni à dormir à la belle étoile. Ils étaient moulus, et le guerrier ne voulait pas épuiser ses troupes avant la bataille.
Il poursuivirent donc leuraprentissage tout l'après midi, et rentrèrent éreintés au campement pour le repas du soir.
"Je vais veiller cette nuit. Reposez vous bien, et demain nous instaurerons les tours de garde répartis." Ses compagons ne se le firent pas dire deux fois et s'endormirent comme des loirs.

Le lendemain, lors du tour de guet de Martenisas, à la lisière du bois, il vit un soldat entrer dans la chapelle.
Il portait les couleurs du clan des loups-garous.
Il s’empressa de retourner au campement afin d’en faire part à Nakurai, pour savoir comment il fallait s’y prendre pour prendre contact avec l’homme sans faire courir de risques au groupe.
Les pillards ne devaient pas être loin.

Tout les religieux accompagnés de Nakurai partirent pour la chapelle, sans prendre le moindre risque, ils ne se hâtèrent point…
Arrivés qu’ils fussent à la lisière du bois, ils observèrent la chapelle.
Aucuns sons, aucuns mouvements ne furent perceptibles.
Nakurai maitre qu’il était dans le domaine de la guerre, fit signe aux religieux présents qu’il irait de l’avant, mener une inspection des lieux, et qu’il leurs ferait signe si la chapelle était vide de dangers.
Il s’exécuta…
Les religieux se mirent à prier Orzova afin que Nakurai soit préservé du danger.

Nakurai fit signe de le rejoindre.
Il semblait que le danger était écarté.
Nakurai leur dit tout de même qu’il fallait rester sur ces gardes. Des pillards isolés pouvaient toujours faire irruption.
Il dit alors à Martenisas de monter au cloché, de faire le guet, et qu’il serait relayé après une heure, et qu’il serait fait ainsi jusqu’à ce que des nouvelles d’Umiis leurs parviennent, disant que les pillards étaient en fuite hors des proximités de la cité.

Nakurai prit l'initiative de partir en éclaireur pour Umiis, et de voir par lui même ce qu'il en était, il donna les consignes suivantes:

"Restaient toujours sur le qui-vive.
Au moindre doute, à la moindre alerte, tachez de faire comme je vous l'ai enseigné, à savoir, vous cacher dans les bois, et de ne laisser aucune piste dans les bois jusqu'à notre refuge.
Relayez vous toute les heures pour faire le guet, et tachez d’inspecter les lieux, peut être que la personne qui nous a rendu visite, a déposé une offrande pour le culte.
Prenez s’il y a à prendre, et cachez-le dans la terre, en prenant soi de prendre des points de repaires pour pouvoir une fois le danger passé récupérer ces biens dont notre église à grand besoin.
Je tacherai de faire au plus vite, qu’Orzova soit avec vous mes frères. »
Puis il parti…
Les religieux s’activèrent à faire selon ses ordres.

Ali faisait le guet depuis une demi-heure maintenant.
Quand il vit au loin une troupe de cavaliers accompagnée par une charrette.
Il prit peur au début, puis reconnu les armoiries des Cobras.
Il descendit alors en hurlant :

« Nous sommes définitivement sauvés, voilà les Cobras qui viennent à nous, Nakurai à surement réussi, et nous les a envoyé.
Faisons leurs les honneurs. »

Ils attendirent l’arrivée des hommes, et qu’elle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils virent débarquer Ischtar.

Ils la saluèrent et firent présent de quelques vivres et d’eau fraichement puisée à tous le monde.
Ischtar reprit la route d’Umiis après s’être restaurée et avoir donné des consignes.
Les religieux avaient beaucoup de travail en perspective.
Ils devaient au plus vite préparer les corps des hommes morts au combat afin de les inhumer.
Ce qu’ils firent avec le plus grand soin.

Après avoir fait leurs offices, les religieux reprirent le cours tranquille de leur existence.
A la différence que les récents événements, et les cérémonies faites pour les morts au combat les avaient quelque peu affaiblit.
Nakuraï n’était point revenu, ils priaient Orzova que rien ne lui soit arrivé.
Et ils attendaient la venue d’un groupe de pèlerin avec impatience.
Leurs amis en Samariis commençaient à leurs manquer.

Martenisas avait entre aperçu un homme qui vint se recueillir et qui fit un don.
Il n’avait pas eu le temps d’aller chercher Ali, que ce dernier avait disparu…
Que ce fut dommage pour les religieux de n’avoir pu s’entretenir un instant avec l’homme.
Qu’Orzova le garda du danger au cours de son voyage, où qu’il aille.