Imryl arriva dans une cité qu'il ne reconnaissait pas. Tout partait à veau l'eau, les clans vivaient le désespoir.
Nulle trace de Mandragora, personne de la troupe et plus d'Öniryum...
Samarîis semblait dévastée, Samarîis la belle et la cruelle,Samarîis la fière cité se trouvait à genoux et Imryl ne voyant que désolation et n'ayant rien à offrir pour soulager ces maux reprit le chemin jusqu'à Djariff.
Peut-être Babyl aurait-il des nouvelles, espérait-il en serrant précieusement la statuette maintenant achevée dans une étoffe soyeuse qu'il avait trouvé abandonné au théatre.
Il n'y avait même plus l'ombre du parfum de Belladonna, la senteur-souvenir n'existait plus que dans son esprit. Cette sculpture avait ainsi acquis valeur de talisman, comme si elle gardait en elle le pouvoir de maintenir en vie de som modèle.
Le reste du trajet irait bien plus vite maintenant que l'angoisse le poussait.