L'arrivé du maître d'armes de la cité des sables.

Un homme armé de deux épées entra seul à la taverne, il en avait fait le tour préalablement, et une fois satisfait il était entré. Il se dirigea vers une table inoccupée et s'y installa.

Dès qu'il put, le récemment promu Khan des Sables vint à la taverne de Von Bolt afin de lui parler. Quand il entra, il vit très rapidement l'homme armé à une table. Ainsi, il était arrivé... Encore vêtu des habits du désert. Il alla s'asseoir en face de lui sans mot dire.

Ils s'observaient notant le passage du temps sur le visage de chacun. Puis la conversation commença.

Duelain : Ainsi tu es venu. Ta gourde devait être vide d'alcool et tu n'avais plus un sous.

Parménion : C'est l'envie de t'enfoncer ma lame dans le corps qui me rongeait, alors je suis venu te trouver dans ce coin perdu.

Et tous les deux éclatèrent de rire.

Parménion : Par les couilles des dieux, tu pus les soucis, ça se voit à ton visage.

Duelain : Et toi tu pus le voyage. Depuis combien de temps ne t'es-tu pas lavé ?

Parménion : Oh... Tu sais, les premiers jours c'est difficile, mais après deux semaines tu ne sens plus rien.

Et ils continuèrent à se parler, se narrant les mois et années passés.

Parménion : Ainsi, voilà ce que tu projettes... hum. Et tu penses que le terrain possède un potentiel indéniable...

Duelain : En effet, et je pense que tu es l'homme de la situation. Je te signe le décret, ce sera un batiment dont tu seras le propriétaire mais la ville payera l'achat du terrain et la construction de ce que tu auras besoin. En retour tu formeras les gardes de la ville. Bon je dois trouver Von Bolt moi, et toi vas chez Goupil.

Parménion : Très bien, bois pas trop, tu ne tiens pas l'alcool.

Duelain : ******** (non traduit par respect pour les oreilles chastes).

Alors que Parménion sortait en riant, Duelain lui patientait que le "bon" tavernier de la ville se libère.

Von Bolt arriva en râlant...

Von Bolt : Me voilà... alors ce sera pour quoi Ô grand Khan ? l'ouverture des mines ? vous avez trouver des gens à Samariis ? Si oui, qui ?

Von Bolt : Oui je suis d'accord pour accueillir les aventuriers ici mais il me faudrait les noms des clans, des personnes, enfin que je n'accueille pas un membre du CAP *à coups de matraque, c'est tous ce que ces incapables méritent* comme un buveur de thay ou un marchand du Medes comme un clochard ! pour l'autre affaire, je vous écoute... Bon et pour la gnôle, si ils en veulent je les retiendrais pas, je les préviendrais peut être mais c'est à eux de connaître leurs limites !

Elle ne comprit pas tout de suite..

Cette chose sur moi??? Il s'agit de Sanp, le grand esprit du printemps! Son ton était plutôt accusateur d'un lacune certaine.

Elle s'installa auprès de l'homme sans remarquer que Sanp glissait dejà sur la table.

Et bien Sir...
Je suis arrivée afin de préparer l'accueil des miens en cette cité trop délaissée par la foi.
Nous aimerions vraiment nous implanter en ces terres...
Je vois déjà ma déesse resplendissante parmi le sable...

Elle sortit de ses rêveries.

Il me semble que c'est à vous que je dois m'adresser afin d'espérer acquérir une chapelle pour ma congrégation...
Pouvez vous m'indiquer???

La religion du Gul'Gotha... Nous vénérons la grande Nee'lan Elle rejoignit rapidement ses mains jusqu'à son front et recita une rapide incantation. *Anya catamia sin siba*
Puis elle reprit comme ci de rien n'était.
Nous sommes arrivés il y a peu à Samarîis nous avons vite migrés jusqu'à Djariif pour nos bâtiments.
A présent que nous sommes parfaitement installés nous aimerions faire partager notre lumière à Selmeth que nous avons élue parmi les autres cités pour nous recevoir.

La question la surprit. Sanp s'enroula autour d'un des pieds de la table et se rpprochait de Duelain.

Le vol.. l'assassinat..
Ceci ne peut être réponse que de l'équilibre. Elle se mit à sourire amusée.

Puis elle reprit son serieux réalisant à qui elle s'adressait.

Nous prônons l'équilibre. Et évidement la lumière.
Mais ne faut-il pas cultiver notre part d'ombre pour mieux distinguer notre lumière?
Nos disciples doivent maitriser cette ombre. Et la confession les garde bien des ténèbres.
Nous punissons toutes actions entrainant le déséquilibre!

Etait-ce là ou vous vouliez en venir?

Elle ecarquilla les yeux toute heureuse.

C'est vrai??!!! Oh ce serait si formidable!! Vous ne le regretterez pas..oh ça non!!!

Elle aperçu soudain le reptil qui regardait le Khan des Sables en penchant sa tête sur le côté. Elle tapa du poing sur la table une fois. Mais si fort que les verres tremblèrent. Le reptil la fixa du même air et pencha de nouveau sa tête. Sehra le regarda sans cligner des yeux.

Sanp... Idhar aao... Sa voix était presque chuchotée.
Le reptil baissa la tête et rampa pour s'installer autour de son cou.

Sehra retrouva son visage gracieux.

Excusez-moi... C'est un ange... Mais.. une morsure est mortelle...

Vous disiez que nous pourrions emménager? Quand??

Oh.. j'aimerais également ouvrir.. un salon oui.. un salon.

Oh le salon.. C'est un lieu de convivialité basé sur un de nos principes religieux.
Un lieu de charme et de sensualité pour les hommes et femmes qui manqueraient de vénérer le don de la déesse.

Ainsi je cultiverai leur foibilité j'aime ce terme. Elle sourit alors un soupçon mystérieuse.

Puis-je déjà signer un document pour le temple? Et peut être un semblable pour un tel salon?