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| Livre : ** Le siège d'Umiis en l'An III.** | |
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Récit Destinée
Nombre de messages : 1319 Date d'inscription : 21/03/2007
| Sujet: Livre : ** Le siège d'Umiis en l'An III.** 03.10.07 4:48 | |
| Le Siège d'Umiis.Epopée contée par Kanamowu du clan Zi-Yuan, barde officielle d'Umiis.Umiis, une ville de fleurs et d’odeurs. Tout en elle appelle au repos et à la sérénité. Les bruits d’une fête récente résonnaient encore entre les murailles de cette cité. Il n’était pas rare de voir quelqu’un d’un peu guilleret conter les grands héros de cette cité. Le nom de l'un deux, Emeth le Cobra, était sur toutes les lèvres !! Tous les bardes en parlaient et tous chantaient les louanges de ce grand personnage. Seulement, cette euphorie n’était pas faite pour durer et déjà le ciel sombre d’une bagarre s’approchait doucement d’Umiis.
Une horde de pillards, tout aussi brutaux que barbares, approchait. Partout, on pouvait voir les nuages de fumée soulevés par les sabots de leurs chevaux et les carrioles portant vivres et munitions pour les catapultes. Le grand fracas inondait les plaines environnantes et rendait la vie dans la cité impossible. Les habitants se réfugièrent chez eux pour ne pas subir ce tapage. Mais rien n’y faisait. Même les caves les plus profondes de la cité se remplissaient d’un vacarme assourdissant.Bientôt tous prirent peur… on réunit les braves et guerriers de la ville sur l’Esplanade. Bientôt, le camp des barbares prit forme… les catapultes se mirent en positions stratégiques et entourèrent la ville de leurs corps meurtriers. Les bardes répandaient la nouvelle d’une guerre sans merci où tous seraient massacrés… Le conseil guerrier, lui, ne croyait pas en ces fables et mettait une stratégie au point. Il faut dire qu’il comptait dans ses membres pas mal de fins stratèges et hommes d’armes réputés.
Les discussions durent se dérouler rapidement et sans préambule… Chacun portait son avis. L’un dit qu’il fallait mettre des gardes tout autour de la ville pour éviter que les barbares puissent rentrer en la cité… l’idée fort peu réaliste fut rapidement laissée de côté. Il n’est pas facile d’ouvrir une défense quand les guerriers ennemis sont déjà en place au dehors. Un autre proposa qu’on assure la sécurité des femmes et des enfants en faisant tout pour qu’ils puissent sortir de la ville… l’idée posait aussi problème : par où devaient ils s’évader ? Toutes les portes étaient pointées par les catapultes. Cernés, ils étaient contraints de les laisser à l’intérieur. Les consignes furent claires, les personnes qui ne portaient pas les armes devaient absolument rester chez elles et ne sortir qu’en cas de réel besoin. D’autres idées furent évoquées, certaines plus farfelues que les autres. Les Samaréens, comme les habitants d’Umiis, regorgeaient d’imagination.Seulement, le temps passait et peu à peu, les barbares préparaient eux aussi leur plan d’attaque.
Dernière édition par le 05.01.08 6:40, édité 6 fois | |
| | | Récit Destinée
Nombre de messages : 1319 Date d'inscription : 21/03/2007
| Sujet: Re: Livre : ** Le siège d'Umiis en l'An III.** 03.10.07 4:48 | |
| Dans le campement ennemi, le chef réunit ses troupes. Tous ses soldats scandaient son nom : « Urulgoth !! Urulgoth !!! » Les cris faisaient monter la peur et l’adrénaline. Urulgoth arriva majestueux. Il portait sur lui une grande cape de peaux de bêtes diverses, des chausses de cuir et un casque de métal. Sa taille impressionnait fortement, même ses propres hommes. Il avait une force et une présence telles que tous le respectaient… Ils mourraient pour lui. Le cliquetis des épées emplissait l’air quand il commença à haranguer ses troupes : « Pillards, mercenaires, vous vous êtes engagés dans mes forces pour combattre les cités riches et nous remplir les poches mais aussi étendre notre pouvoir au-delà de nos frontières actuelles… Oui ! je rêve d’avoir un grand pays sur lequel je règnerai d’une main de fer. Je ne suis pas ici pour vous mais pour moi… Etes vous prêts à vous sacrifier pour ma cause ? A mourir au nom d’Urulgoth le Grand ? Etes vous prêts à perdre la vie pour pouvoir offrir l’or et la gloire à votre chef ? Je vous dirais que vous gagnerez un peu mais je mentirais… aucun gains ne sera pour vous mais pour la horde !!! Sachez guerriers que tous ici rêvent de gloire !!! Nous devons abattre cette cité ! »Les cris de joie retentirent… Les armes se levèrent vers la cité pour montrer les forces que ses hommes pouvaient avoir… Aucun d’entre eux ne portait un visage angélique, tous étaient balafrés et marqués par les divers combats qu’ils avaient vécus… La hargne, l’envie de tuer et de voir le sang se répandre étaient présentes dans ces troupes. On ne pouvait croire qu’ils se laisseraient faire… le combat serait rude et les pertes nombreuses d’un côté comme de l’autre.
Les habitants d’Umiis frémirent en entendant ces sons… chacun savait que la ville souffrirait de ces affrontements. Ils étaient tous prêts à la défendre au péril de leur vie. Leur cité, leur ville ne devait pas tomber dans des mains ennemies et certainement pas dans celles d’un homme aussi violent et cupide que cet Urulgoth. Les plus anciens et les enfants étaient terrés dans les caves… les femmes préparaient les espaces de soins. Elles seraient au cœur de la bataille pour assurer les premiers secours aux blessés. Une mission était attribuée à tous les hommes valides, chacun avait son poste. Les uns quadrillaient la ville pour sécuriser et rassurer les habitants, d’autres, commençaient à préparer les râteliers. Et les derniers montaient les plans d’attaque. La première nuit, rien ne fut signalé. Le silence pesant, sur le camp des barbares, ne présageait rien de bon… Ils étaient sans doute en train de préparer leurs armes, de s’entraîner ou simplement de se reposer pour attaquer à l’aube. Nul ne le savait et tous craignaient le pire. Le soleil venait à peine de se lever lorsqu’un cri retentit dans les plaines. Urulgoth avait rassemblé ses troupes devant Umiis. Ils portaient tous des blasons de clans différents et pourtant se battaient sous une seule bannière. Il avait réussi ce que des dizaines de chefs pillards avaient tenté. Sa voix, rauque, appela ses hommes au silence. « Umiis, tes murs sont sans aucun doute solides et te protègeront ! Mais crains mes hommes et ma colère…Si tu ne veux déplorer aucune perte et sortir indemne de ce combat, laisse toi faire. Laisse mes hommes fouler tes rues, laisse mes hommes venir voir tes filles. Nous ne ferons aucun mal à ceux et celles qui acceptent de nous laisser venir en amis dans le cœur de la ville… Rends toi et tu éviteras que tes murs soient souillés du sang de tes habitants, tu éviteras bien des morts inutiles et ta sagesse sera reconnue de part le monde. Moi, Urulgoth le Grand, je te somme de déposer les armes et d’ouvrir tes portes… en cas de refus, nous assiègeront la ville ! Toutes les provisions que vous avez faites ne suffiront pas, nous avons ici assez de vivres et de munitions pour tenir un long siège. Réfléchissez, notables, voulez vous voir votre ville balafrée par des combats ? » Ses hommes scandèrent son nom en levant leurs poings. Les boucliers s’entrechoquaient. Les notables de la cité devaient prendre une décision au plus vite. Ce n’était pas une chose aisée. Un dilemme digne de ce nom : laisser la ville aux pillards et perdre ainsi le fruit de siècles de travail ou combattre et marquer la ville d’une balafre éternelle. L’un d’eux, sans concertation avec les autres, prit la parole et cria :
« Comment ? Vous voulez que nous nous livrions à vous, tels des lâches ? Vous croyez sérieusement que nos valeureux guerriers vous laisseront fouler les rues ?
Petit chef pathétique, tu te crois fort parce que tu réunis des hommes sous une même bannière, mais tes armes sont bien frêles face aux nôtres… tu n’est rien qu’un bandit. Notre cité n’est pas à donner et encore moi à un rat de ton espèce. Urulgoth, ton nom résonnera comme celui d’un chef mort honteusement. Tes hommes partiront avant le coucher du soleil. Seul, devant nous, tu seras tué… Chef de petite envergure !! tu te crois fort et malin mais il n’en est rien… Pars tant qu’il est encore temps… éloigne toi de ma vue… !!! » Par ces paroles, il avait déclenché une guerre… La ville était en état de siège. Les autres notables le dévisagèrent, tous savaient que la décision aurait été identique quel que soit celui qui aurait parlé… seulement, il aurait sans doute mieux valu qu’un autre s’en charge. Utiliser ainsi des insultes et réduire les barbares à des animaux n’était pas une bonne idée : les attaques risquaient d’être d’autant plus fortes et plus blessantes pour la ville. Ce qui avait été dit était irréparable.
Dernière édition par le 03.10.07 5:06, édité 2 fois | |
| | | Récit Destinée
Nombre de messages : 1319 Date d'inscription : 21/03/2007
| Sujet: Re: Livre : ** Le siège d'Umiis en l'An III.** 03.10.07 4:49 | |
| La nuit, les barbares respectèrent la trêve nocturne. Discrètement, ils menaient leurs catapultes aux points stratégiques. Les unes après les autres, les lourdes machines de guerre prirent place dans le paysage enchanteur d’Umiis. La terreur régnait dans un lieu d’ordinaire calme et sur. Ce décor guerrier renvoya plusieurs troupes de saltimbanques chez eux. Le festival organisé par un des notables n’aurait pas lieu cette année. Les artistes regardaient ces armes étalées, ces barbares prêts à l’assaut… sans rien pouvoir faire. Ils retournèrent chez eux. Des marchands rebroussèrent aussi chemin, des savants venus exposer leurs nouvelles inventions allèrent les vendre ailleurs… Partout, en une journée, la ville était connue comme l’assiégée du moment. Tous craignaient pour l’avenir d’Umiis. Dès le lever du soleil, les hostilités débutèrent. Un premier boulet fut lancé. Il chuta sur l’Esplanade ne faisant aucune victime. Les femmes présentes autour du lieu prirent peur et s’enfuirent. Les guerriers samaréens et ceux d’Umiis s’équipèrent. Ils portaient des armures de couleurs différentes selon les clans. Seule leur bannière était identique. Ils se battraient tous pour la même cause et l’issue dépendrait du courage de ces vaillants soldats. L’ambiance devenait pesante. Les boulets pleuvaient désormais. Les maisons se retrouvèrent rapidement avec des trous, des fissures… Le décor changeait rapidement. Les catapultes avaient été bien placées. Elles ne visaient aucun point réellement stratégique mais détruisaient la ville. Le but était simple : saper le moral des troupes pour les rendre moins aptes au combat. Certains guerriers virent leur maison détruite en partie, d’autres perdirent tout ce qu’ils possédaient. Un climat chaotique commençait à voir le jour. Le lendemain, les tirs cessèrent. De nouveau, le chef barbare vint se présenter au pied des murailles: « Umiis, je sais que vous avez perdu des bâtiments, je sais aussi que certains de vos soldats ne sont plus motivés pour combattre alors que les miens gagnent en force et en puissance chaque jour qui passe. Le siège que vous avez décidé de tenir n’est pas de votre taille… vous allez y laisser des plumes et perdre des hommes. Arrêtez donc… ceci n’était qu’un aperçu de ce qui vous attends pour les jours suivants.
Sachez aussi, que nous avons détourné les marchands et artistes qui voulaient venir vers vous en prétendant une épidémie de peste. Votre ville ne sera pas secourue par une armée extérieure à cause de cette menace. Si vous ne signez pas un acte de reddition dans les heures qui suivent, nous serons contraints d’à nouveau bombarder la ville avec les boulets que vous appréciez tant. Sachez que cette fois nous tenterons de faire des victimes, essentiellement parmi les civils. Mes hommes et moi sommes prêts à combattre jusqu’à la mort. Surtout ne croyez pas que si vous me tuez, mes hommes deviendront fous et s’attaqueront ! Il n’en est rien. J’ai prévu un chef de remplacement… et lui de même et ainsi de suite… même s’il n’en reste qu’un, vous perdrez face à notre puissance… soyez sages, habitants d’Umiis, donnez nous une part de votre or, un droit d’accès à votre ville et nous serons quittes. En cas de refus, nous durcirons les conditions de siège… l’eau pourrait bientôt devenir très rare en vos murs. » Il se tut. Les notables se dévisagèrent. Aucuns d’entre eux n’était prêt pour répondre… Ils savaient tous qu’ils devaient peser lourdement leurs mots. Chaque phrase prononcée pour détruire la ville ou la livrer à cette horde. Les habitants savaient qu’une grande discussion avait lieu… mais personne n’osait s’approcher du lieu. Tous vaquaient à leur occupations profitant de cette accalmie pour aller rechercher des vivres, reconstruire une partie des maisons… la ville était une véritable fourmilière. Pourtant, tous n’étaient pas aussi joyeux. Les guerriers conscients que la ville vivait peut être ses derniers instants s’étaient réunis secrètement. Parmi eux, Emeth le Cobra, le héros actuel de la ville. Il craignait pour la cité plus que d’autres… après sa victoire, il ne pouvait tolérer une défaite ! Ca aurait été pour lui un grand déshonneur et les habitants ne l’auraient plus pris au sérieux par la suite. Les autres hommes d’armes savaient qu’ils devraient lutter. Leur réunion secrète était un risque qu’ils avaient décidé de prendre. Les notables pouvaient très bien décider de vendre Umiis. Eux se battraient pour sauver leur honneur et rendre ses lettres de noblesse à la ville.
« - Mes amis, je suis content de voir que je ne suis pas le seul qui ait osé prendre le risque de venir ici. Vous êtes nombreux à avoir pris les armes et à vous être portés volontaires pour combattre la vermine qui tente de voler notre cité.
Oui, ces barbares ne sont que des rats, des chacals qu’il est bon de remettre dans leur trou ! Nous devons les renvoyer dans leurs terres lointaines et faire en sorte qu’ils ne reviennent plus chez nous… cette lutte ne sera pas facile et sans doute que certains d’entre vous y laisseront leurs vies mais… vous le faites pour vos femmes, vos enfants et vos descendants !! Personne n’oubliera vos noms et vous serez honorés par tous. Quelle que soit l’issue de ce combat, sachez que je ne veux pas ici de couards… il vous faudra tuer, et survivre… Le sang couvrira sans doute vos mains, faites en sorte que ce soit celui de nos ennemis… j’aimerai me charger personnellement d’Urulgoth… Un vieux compte à régler. Soit, maintenant, nous allons examiner les solutions possibles pour remporter ce combat… Soldats, proposez vos solutions… » Dit Emeth.
Le silence fut total un instant. Une main discrète se leva. «- Moi, je pense que nous devrions user de la ruse… nous devrions essayer de duper ces sauvages. Je ne sais pas comment mais je doute que l’affrontement frontal soit la meilleure solution. Pourquoi ? Simplement parce que ces hommes ne sont là que pour tuer et piller, rien de plus. Vos vies ne seront pas épargnées… Pas de prisonniers de guerre dans leur camp ! Sauf peut être vous Seigneur Emeth. Par contre, je ne vous cache pas qu’en dehors de ce point, je n’ai aucune idée… - Oh, mais vous avez sans doute raison, engager nos hommes dans un combat qu’on sait perdu n’est pas une bonne chose… seulement, la ruse n’est pas facile à mettre en place… et il faut trouver un plan infaillible. Surtout !! On doit s’assurer qu’aucun d’entre nous n’ira reporter ces infos au dehors…- Insinueriez vous que nous comptons des traîtres parmi nous ?- Toute armée compte ses taupes…- Mais tout de même !! Ici, dans les murs d’Umiis… !! »Le ton monta rapidement… Il s’en fallut de peu… Emeth arrêta la discussion avant qu’on n’en vienne aux mains. La discussion dura des heures… elle ne finit que dans la nuit noire. La décision serait mise en place le lendemain… durant la nuit.
Au dehors des murailles, rien n’avait changé. Urulgoth était reparti vers son camp. Une trêve avait été conclue. Un moment de repos pour les deux troupes avant l’affrontement final. La nuit fut remplie de rêves de victoire des deux côtés des murailles.
Dernière édition par le 03.10.07 5:11, édité 1 fois | |
| | | Récit Destinée
Nombre de messages : 1319 Date d'inscription : 21/03/2007
| Sujet: Re: Livre : ** Le siège d'Umiis en l'An III.** 03.10.07 4:51 | |
| La journée passa rapidement… la paix relative rendait l’ambiance étrange… on savait que des deux côtés les épées et sabres étaient affûtés. Aucun doute que les barbares ne laisseraient pas un jour de plus à Umiis. Il fallait agir ce soir, à la tombée de la nuit.
Le soleil se coucha. Une troupe s’était postée devant les portes de la ville. D’autres étaient réparties ailleurs : une partie des hommes avaient réussi à sortir de la cité malgré l’état de siège, d’autres attendaient patiemment dans la Forteresse des Lettres. Cet endroit stratégique au plus au point était bien gardé. En effet, elle cachait une partie du plan de bataille ou plus précisément, elle en faisait partie. Au dehors dans la forêt, un petit groupe et ses montures attendaient. Les faire sortir des murs de la cité n’avait pas été chose aisée mais avec l’aide des savants, on y était parvenu. Des génies, ces hommes de sciences. Les épées prêtes au combat, ils lancèrent une offensive sur le côté ouest du camp barbare. Les hommes d’Urulgoth pris par surprise s’élancèrent toutes armes levées vers ces pauvres soldats. Le chef lui-même emboîta le pas de sa troupe. Les combats furent violents… le sang coula dans les deux camps…Pendant ce temps, des hommes accompagnés de Sieur Emeth, passèrent par les souterrains secrets de la cité situés dans la Forteresse des Lettres pour se rendre dans le camp ennemi. La nuit les camouflait. La lune cachée derrière d’épais nuages n’éclairait pas le champ de bataille. Les soldats se dirigèrent directement vers les machines de guerre d’Urulgoth… certaines furent brûlées, d’autres démontées en partie. Les flammes et les bruits provoqués par la chute des montants des catapultes attirèrent l’attention des barbares. Ils se retournèrent et virent avec horreur que la plupart de leurs machines de guerre n’étaient plus aptes au combat. Urulgoth fulmina… Il se lança contre les cavaliers pour tuer le plus de soldats possible… par chance, ils avaient été bien entraînés, il ne parvint à en tuer qu’un seul… qui n’avait pas eu le temps de s’éloigner de ce sauvage.
Les barbares prirent la fuite… ils s’éloignaient de la cité en hurlant et courant… seul leur chef resta sur le lieu de la bataille. Il se mit à genoux… et ne dit rien…Emeth arriva. Son regard dédaigneux ne se posa même pas sur le chef des pillards. Il dégaina son épée… d’un coup franc, il tua son ennemi… Un cri de liesse retentit parmi sa troupe… Umiis saine et sauve pouvait fêter la victoire…
Des festivités eurent lieu des jours durant pour remercier guerriers… les quelques victimes furent glorifiées… tous devinrent de vrais héros dans cette contrée. FIN | |
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