Arrivée d'un émissaire de Tulsadoom.

Alors que le soir tombait sur la cité, un emissaire arriva au grand galop dans la cité, et se fit annoncer , devant les gardes postés à la porte ouest, comme le réprésentant du royaume de Tulsadoom.

Il demanda à parler aux autorités de la cité....

Bien que l'heure soit tardive, Xiu-Juan travaillait encore, le bien être de la ville ne devait pas être compromise à cause de sa paresse, beaucoup de choses étaient à faire pour le moment, il aurait le temps de se reposer une fois la ville bien implantée.

Un secrétaire vint le prévenir que quelqu'un désirait un entretien, Xiu-Juan fut surpris qu'à cette heure des gens, venaient encore demander audience mais il accepta.

L'homme fut introduit

"Bonsoir étranger, que puis je pour vous ?"

Le cavalier descendit de son cheval et salua à son tour le bourgmestre d'Umiis.

" Je me nomme Zal'Arkram, serviteur et messager du Seigneur Doôm, maître des terres de Tulsadôom.
Mon maitre m'a mandé pour m'enquérir de la position d'Umiis dans le conflit qui oppose le noble Tulsadoom aux forces de l'usurpateur sur le trone du Heindoran, soutenus par les calculateurs samaréens."

Xiu-Juan prit une profonde inspiration

"Umiis est une belle ville et je fais parti de ceux qui n'aiment pas les conflits. Les seuls que j'entreprendrais seront pour défendre les opprimés et encore, s'ils en valent la peine.

Je n'aime pas sacrifier la vie sur l'hôtel de la haine et de la folie et je porterais sur mes épaules le fardeau de chaque soldat que j'enverrais au front et qui ne reviendra pas étreindre sa mère, sa femme ou ses enfants.

Nous pansons encore nos plaies de notre rébellion pour notre liberté, aussi nous resterons neutre dans la guerre qui vous oppose à Heindoran."

Zal'Arkram hocha de la tete en souriant. Il jeta un coup d'oeil sur les rues alentours. La nuit tombati, et le dernier marchands fermaient leurs échoppes. Le vent du large se leva et balaya les etroites ruelles qui longent l'esplanade centrale.

" Très bien, très bien.... j'espère que vous ne verrez pas non plus d'inconvénient à laisser quelques nobles dragoniens traverser vos terres.
Ceux-ci iemeraient grandement ...mmm..."remercier" la cité de Samariis, qui en son temps n'hésita pas à menacer Dragonia lorsque ce royaume ne se presenta plus comme un parfait laquais."

Xiu-Juan fut surpris de la demande de l'individu, il représentait Tulsadoom mais il voulait faire passer des troupes dragoniennes, étrange. Tout ceci ne prenait pas la tournure qu'il voulait

"Vous m'excuserez de devoir refuser mais si des troupes traversent nos terres, l'ennemi va penser que nous prenons position. Hors je vous ai dis que nous voulions rester neutre dans ce conflit. Nous n'avons pas les moyens d'avoir un ennemi que ca soit Samariis ou vous.

Je vous demanderais donc de faire faire un détour aux troupes dont vous me parlez afin de contourner nos terres. Il va de soit que je ne préviendrais pas Samariis des troupes que vous avez levé contre elle, après tout il y a peu ils nous oppréssaient mais nous les avons jeté hors de nos murs."

Xiu-Juan espérait que l'émissaire comprendrait que pour rester neutre, il ne fallait avoir aucun rapport avec des troupes armées sous peine de voir l'un ou l'autre à ses portes rapidement. La ville n'était pas prète, pas encore.

Il fit une prière au Triangle pour que les travaux aillent plus vite qu'il ne l'escomptait

L'émissaire eut un léger rire, qui sonna de manière assez méprisante aux yeux de Xiu-Juan.

"Vous ne m'avez pas bien compris, bourgmestre. Ces troupes sont celles de l'Impératrice de Dragonia, et ne recoivent d'ordres que d'elle-même.
Mon Maitre m'a mandé auprès de vous par compassion, pour vous prévenir de leur arrivée, non pour vous demander votre avis. En ce moment, la flotte dragonienne est au large des côtes de Katatis.

Elle arrivera d'ici quelques jours en vue de ces terres, et personne ne pourra l'empecher de débarquer près de votre cité.

Le cavalier se remit en selle sur sa monture, s'appretant à partir.

"Une dernière chose.... Nous avons des ... "contacts" à samariis. Npus savons les débats qui s'y déroulent... S'il advenait que vous preveniez les samaréens, nous le saurion set devrions alors le communiquer à nos alliés dragoniens.

Il vaudrait mieux pour vous que Samariis ne soit pas avertie de cette arrivée, sans quoi les soldats dragoniens pourraient retourner leur fureur contre votre cité....et je crains que vous ne fassiez le poids face aux troupes d'élites de l'impératrice. "

Zal'Arkram piqua sa monture, celle-ci hennit et s'elanca à vive allure vers le pont des amants. L'émissaire du Nord parti sans une fois s'etre retourné...