Un leader est née...

Sur la place de l'esplanade, une foule immense s'était rassemblée pour écouter les discours enflammés de diffèrents meneurs. Personne n'avait relevé que les prêcheurs à l' origine des émeutes avaient disparus.
Soudain, un petit homme à la carrure frêle prit la parole. Sa voix était forte et emplie de conviction.

" Hommes et femmes de la Cité des Fleurs !!

Je me nomme Viik-Thor, anciennemnt membre du clan Ulgo, mais aujourd'hui, je ne suis plus qu'un coeur qui vibre pour Umiis et je ressens ce même élan qui vous agite et vous enflamme:

nos consciences se libérent de leurs chaines !!"

La foule se mit à pousser des vivas....

Un baptisé du Triangle vint remettre un message à ce Viik-Thor qui attirait les foules fidèles à Umiis.

Citation :

Sire,

En tant que représante du Triangle et résidente d'Umiis, je tenais à vous faire part de la situation en notre sanctuaire, car je sens les esprits et les passions s'agiter aux quatre coins de notre Cité des Fleurs.
Des marchands se sont refugiés en notre Sanctuaire, perdus après avoir subi des incendis de leurs boutiques. Le Triangle a toujours été, et se voudra toujours Ouvert à tous. C'est une Force présente en chacun de nous, et si des hommes ou femmes l'appelle à l'aide, je me dois de répondre à leur appel.
Je prie pour notre Cité, à laquelle je suis fière d'appartenir, et j'ose espérer que vous ne douterez point, ni vous ni les émeutiers, de ce sentiment sincère. Ma personne restera fidèle aux interets d'Umiis, le Triangle lui ne doit allégeance à personne, pas même à nous. Ce sont aux gens de s'avancer à lui, et non le contraire, car Il Est...

Shang Yan, prêtresse du Triangle.

Ali qui vaquait à des occupations journalières, fut interpellé par le discours d'un homme.

Il prie soin de l’écouter attentivement.
Lorsque ce dernier se tue, et qu’un baptisé du Triangle eut pris soin de lui remettre un message, il dit :
« Monsieur, dites moi, quelles sont donc ces chaînes qui contraignaient nos consciences, et qui êtes vous donc pour prendre ainsi la parole en place publique. Je ne vous connais pas, aussi je vous le dis en toute humilité, vos paroles me sont étrangères, et il me semble, étrangères à tous les habitants de la radieuse Umiis. »

Aujourd’hui peuple d’Umiis, je me trouve au devant de vous tous assemblés ici.
Je me trouve au devant de vous tous dans une situation critique.
Je me trouve au devant de vous tous en position d’infériorité.
Je me trouve au devant de vous tous pour vous dire une ultime parole avant que la vie me soit peut être ôtée.
Vous, que j’ai toujours choyé, oui vous, pour qui je me suis battue afin d’ériger pour nos communs intérêts un port maritime.
Ce port est presque terminé, il allait nous garantir un essor économique sans précédent, mais surtout une reconnaissance culturelle à travers les continents.
Nous aurions pu ensemble faire d’Umiis une cité de lumière, un lieu de partage interculturel pareil à notre grande sœur Samariis.
Nous aurions même pu l’aider à guérir de ses maux qui tarissent en ce moment même sa santé.
Je ne sais pourquoi vous vous laisser ainsi conduire par une colère aveugle et stupide.
Vous ôtant toutes capacités de libre arbitre, vous conduisant tel des animaux enragés vers une perdition certaine.
Pensez vous qu’un troupeau aveugle puisse ne pas se précipiter lui-même dans une abîme.
Ou pire, se livrer aux loups avides qui feront un bon repas de vous, pauvres pitances.
Je ne sais quel mal vous a gagné, mais il est une chose que je sais, c’est que si vous vous laissez berné par un faux prophète, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, sachez que vous ne serez jamais libre d’aspirer à une vie meilleur.
J’ai cru comprendre que vous vous sentiez étriqués, et que vos libertés s’en trouvaient réduites.
Mais qu’adviendra t il lorsque vous aurez rompu ainsi par le sang tous vos liens avec les autorités en places.
Ne pensez vous pas que certains parmi vous, peut être même ceux qui vous ont poussé à prendre ainsi le chemin de la dissidence, essayerons de se démarquer du troupeau.
Il sera alors certain que vous retrouverez très vite un cadre institutionnel hiérarchisé.
Et il est possible que ce dernier soit simplifié, en ce sens qu’une seule et même autorité endossera tous les rôles, habillant Umiis d’un carcan bien plus étriqué et bien moins confortable que ne l’aura été pour elle le concile des notables.
Je vous en conjure, ne vous laissez pas abuser par des paroles subversives, gagner sa liberté par la destruction et par l’isolation, car c’est l’isolation qui vous guette si vous rompez ainsi tous rapports avec Samariis, est ce cela que vous voulez?
Ne craignez vous pas alors d’être reclus entre les fortifications de notre cité assiégé par les armées Samaréennes.
Pensez vous que ce mouvement de révolte incontrôlé puisse vous faire jouir de plus de liberté.
Mais quelle liberté gagne-t-on dans l’anarchie, où la loi du plus fort prime.
C’est ce que vous souhaitez ?
Et si les personnes qui occupes les plus grandes fonctions de votre cité ne vous satisfassent pas, pensez vous que c’est en les lynchant que vous arriverez à leurs trouver meilleurs successeurs.
Mais qui voudra les remplacer après avoir été témoins de ce qui leur sera arrivé.
Si ce n’est qu’une personne avide de pouvoir, qui une foi en place assurera ses arrières en vous écrasant et en vous muselant pour s’éviter le trépas, et jouir impunément de vos personnes et de vos biens.
Je ne vous en veux point pour ce que vous m’avez fait, et je suis prête si vous le voulez bien à faire tout mon possible pour remettre notre cité sur les chemins de la paix et de la satiété.

Ischtar voyant que la parole lui était encore permise ajouta:

"Ecoutez moi gens d’Umiis, vous qui êtes pour moi comme des frères et sœurs, sachez que je suis prête à renoncer pour vous à mon statut de chambellan, et que comme vous avez pu le constater, depuis que j’ai été élu bourgmestre, jamais je ne suis retournée auprès des miens à Samariis.
J’aime la cité de Samariis, mais c’est sur Umiis que j’ai jeté mon dévolu, aussi mon clan est prêt à être scindé en deux factions distinctes, si vous jugez que vos intérêts doivent passer par cette scission, sachez qu’il en sera ainsi pour Umiis, ma bien aimé..."

Un homme s'écria de la foule VIVE NOTRE BOURGMESTRE.
GLOIRE A UMIIS. GLOIRE A LA DEVOTION DE NOTRE BOURGMESTRE POUR UMIIS. POUR NOS ENFANTS. POUR LES GENERATIONS FUTURS.
GLOIRE A UMIIS. GLOIRE A DAME ISCHTAR. GLOIRE A DAME ISCHTAR...

Xiu-juan arriva enfin à umiis, avant de se rendre au sanctuaire du Triangle il décida de passer par l'esplanade pour prendre la température et il ne fut pas déçu. Beaucoup de monde était en ce lieu, à crier contre Samariis et les maux qu'elle leur avait apporté, il était sidéré d'entendre cela.

Pendant qu'il avançait dans la foule, emmitouflé dans sa cape, il écoutait les gens autour de lui afin de comprendre tout ce qu'il se passait et les reproches qu'ils faisaient. Il entendit qu'Ishtar le bourgmestre avait été faite prisonnière, avait été battu et qu'ils voulaient la pendre, quelle folie avait pris tous ces gens.

Arrivé sur l'esplanade, il vit de ses yeux la foule en délire et Ishtar au milieu de tout ce monde. Xiu-juan ne pouvait pas laisser faire ceci, il trouva une charrette et monta dessus afin d'être en hauteur et que tout le monde puisse le voir, il écarta sa cape et se mit en position afin que le soleil tape dessus et éblouisse la foule, cela lui donnerait une prestance et camouflerait la peur qui le submergeait car tout soldat qu'il était, le risque était gros et il n'avait pas envi de sacrifier sa vie pour rien en se faisant lapider. Il poussa un souffle et prit une grande inspiration derrière et il cria

Citoyens

Il attendit un peu et recria

Citoyens, écoutez moi

Les gens commencèrent à cesser de crier et à se tourner vers lui, son effet était réussi, il lui restait à dire les bons mots afin de calmer tout ceci et il espérait que le Triangle lui donnerait l'inspiration

Citoyens, j'étais parti en voyage lorsque j'ai entendu qu'Umiis était prise d'une vague de folie, aussi je suis rentré le plus vite possible. Je suis surpris de voir ce qu'il se passe ici.

Vous criez que Samariis est votre geôlière et qu'elle a mit un carcan sur vous, vous étouffant. Souvenez vous de la raison pour laquelle Samariis est venue ici. Elle a envoyé ses enfants afin de vous sauver des bandits. Le sang de beaucoup de ses fils a coulé pour votre liberté et si une garnison est restée, c'était pour votre protection.

Je ne me souviens pas avoir vu les troupes samaréennes brutaliser les citoyens d'Umiis, ni les brimer. Au contraire, Samariis vous a amené une protection ainsi que des commerces et Umiis s'est renforcée grâce à l'argent des échanges entre ces deux cités. Un port est en train de voir le jour et c'est Umiis qui va en tirer tous les profits.

J'ai été envoyé par mon chambellan qui est à Samariis afin d'aider le Sanctuaire du Triangle et je suis arrivé au moment du grand combat contre les bandits, j'ai vu des hommes tomber, qu'ils soient de Samariis ou d'Umiis, ensemble, côte à côte, afin de lutter pour la même cause, LA VOTRE.

Des samaréens ont ouvert leur porte pour les blessés et ils les ont soignés, Umii comme samaréens sans aucune distinction. Les Temples alentour vous ont accueilli en leur sein. Je viens de Samariis mais ma maison est ici, parmi vous, avec vous, et je serais peiné de me voir chasser par les hommes qui furent à mes côtés pour rebâtir le mur détruit par les catapultes, mes frères.

Umii, reprenez vous, depuis quand les femmes sont battu avant d'être pendu ? Retrouvez vos esprits, vous valez plus que cela.

Je suis certain que si vous ne le voulez plus alors Samariis retirera les troupes et vous laissera tranquille, avec comme seul lien, des accords commerciaux. Nous sommes tous des hommes et le Triangle dit que chaque vie est unique et importante, luttons pour la vie et non pour la mort.

Xiu-Juan joignit le geste à la parole et il écarta les bras vers la foule, il espérait qu'il avait réussit à ouvrir les yeux de ses hommes et femmes avant qu'ils ne commentent l'impardonnable

Les composantes de la foules semblaient abasourdies lorsque Groucho arriva, grimé en vieille femme voilée.
Il tenta d'entendre d'où venait la voix de Xiu-Juan, mais les silhouettes devant lui l'empêchaient de le situer exactment. Il avait eu le temps de se rendre à la Forteresse des Lettres et de prendre contact avec les quelques prêtres du Jeu des Perles de Verre qui avaient décidé de rester sur place après la mort de Sarwal Morbidus. Son plan de retrait était prêt. Mais il ne songea pas une seconde à laisser sur place les amis de son clan, et les amis d'Umiis.
Il patienta, son poing serrant le sac en toile de jute qu'il portait au côté.

+10 de réputation pour shang yan

*

L'intervention du triangle mit un fin aux furies de la foule. Nombres d'Umii s'étaient convertis au trinagle et l'intervention de Shang Yan avait refroidi leurs ardeurs. Parmi les aristocrates qui avient pris part à la révolte, c'est plus les props du bourgmestre, soulevant à juste titre les efforts engagés sur le port, qui firent mouche.

Groucho avait bien senti l'état de flottement qui avait saisi la foule. Viik-Thor aussi...

Il s'approcha lentement du bourgmestre encore entravé et ceinturé par les emeutiers qui l'avaient amené. Il sortit une lame de sous sa tunique et la brandit.

L'acier brillat dans le ciel, la foule retint son souffle.


*

[Ischtar peut remercier ceux qui sont venus à son secours]

D'u coup sec, le petit homme trancha les liens qui entravaient le bourgmestre. Il eut alors ce geste que nombreux furent surpris de voir. Il mit genoux à terre pour aider la noble femme à se relever.
Puis il prit la parole, sa voix portant au delà de la foule, se repercutant dans les ruelles qui entouraient l'esplanade.

" Le Triangle a parlé avec sagesse, Citoyens .

Nous ne voulons pas prendre notre destin en main en volant du même coup la vie de nos Frères.

Nul n'aurait du verser son sang pour que la Cité des Fleurs s'éveille. C'est par la volonté et non par la violence que nous choisirons notre voie. Dame Ischtar, veuillez pardonner la passion de mes compagnons, ils attendaient ce jour depuis si longtemps....

Mais le peuple a parlé en ce jour.... Nous ne pouvons plus, nous ne voulons plus pour l'heure lier notre Destin à celui de la Cité des Milles Clans. Le Seigneur Xiu-Juan a raison, citoyens: rendons grace à samariis de nous avoir sauvé en des heures sombres...
... mais ces heures sont derrières nous, aussi, c'est à nous aujourd'hui de montrer notre ouverture tout en affirmant notre volonté : Qu' Umiis déploye ses racines, mais qu'elle s'ouvre à tous ceux qui veulent rejoindre ses ombrages !!!

Viik-Thor du clan Ulgo tandit une main en direction de la foule.


"Compagnons, je vous demande de cesser toute violence. En ce jour où nous nous libèrons, faisons preuve de compassion. Umiis reveillée doit aussi montrer sa générosité.
C'est pourquoi je lance cet appel solennel aux ressortissants de Samariis qui se sont installés ici depuis tant de lunes : Rejoignez nous !!! Ensemble, nous redonnersons tout son éclat à cette Cité, ensemble, nous ferons d'Umiis le nouvel espoir de ces terres plongées dans la barbarie !!"

*

Xiu-juan souffla, il avait eu peur de n'avoir pas trouvé les mots juste et que la folie n'aille au bout des choses. Il avait prit des risques car il aurait pu être pris à parti égalemet mais se battre pour la vie et mourrir pour la sauver était le plus beau des sacrifices, aussi il n'aurait rien regretté.

La suite des évènements lui avait donné raison et il était heureux d'entendre enfin des mots censés de la bouche du meneur, il s'approcha de cet homme

Vu comme cela, je me "battrais" à vos cotés pour que cette ville prenne son envole et qu'elle resplendisse au firmament, VIVE UMIIS

*

Viik-Thor se tourna vers Xiu-Juan et le prit dans ses bras. La foule était en liesse.

*

Ischtar affaiblit par ce qu'elle venait de vivre, pris soin avant d'être rapatrié à son temple par Ali, de considérer toutes les personnes qui l'avaient soutenus face à la foule en colère.
Elle ne manquerait pas de remercier personnellement les membres de la communauté triarquite, Ludi Magister et Ketal, lorsqu'elle aurait récupéré de ses multiples maux.